Les clés de Lanimea !

Comme prévu, le bâtiment flambant neuf de Lanimea vient d’être livré !
Située à Caudebec-lès-Elbeuf (76), l’unique école de cinéma du territoire normand – accessoirement école de formation aux métiers de l’animation – (ouverte depuis 2019) inaugurera ses locaux définitifs le 15 octobre 2021, peu de temps après la rentrée de sa troisième promo d’élèves, des deux précédentes et de sa Prépa.

En attendant, vous pouvez voir quelques photos des lieux ici. Les personnalités – hommes et femmes – emblématiques du cinéma d’animation, qui prêtent leurs noms aux salles de l’école, illustrent bien sa ligne éditoriale, entre perpétuation de l’héritage des pionnières et pionniers du cinéma, sous l’ombre tutélaire des maîtres anciens et contemporains, sans discrimination entre cinéma d’auteurs et industrie de l’image animée.

 

 

 

Rémi Chayé, invité du festival “Les Filmeurs”

La 8e édition du Festival Les Filmeurs (Conteville, 27) se déroulera du mercredi 7 au dimanche 11 juillet 2021.
La première journée sera en grande partie dédiée aux longs métrages de Rémi Chayé.
Ce dernier présentera donc Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary (à 14h) et Tout en haut du monde (à 17h).

La bande annonce du festival
• Renseignements complémentaires au 02 32 42 12 63

 

 

Deux Sœurs d’Anna Budanova

 

C’est peu dire qu’il est attendu !
Le troisième court métrage d’animation réalisé par Anna Budanova commence son parcours public dans quelques jours.
Produit par la société normande Imaka Films, co-écrit avec Emma Cascales, il a aussi bénéficié du talent  des animatrices russes, Anastasia Melikhova et  Svetlana Filippova, dont nous kiffons grave les films, soit dit en passant.

 

 

 

 

Quand l’animation s’empare du réel

Les 5èmes Rencontres “Documentaires et Animation” se tiendront les 3 et 4 juin prochains à Marmande (Lot-et-Garonne).
Ce rendez-vous est devenu, en France, la principale fenêtre d’observation de la créativité du film d’animation confronté au réel. Cette relation intime, et aussi ancienne que la création animée elle-même, ne cesse de gagner du terrain sur la fiction et d’offrir aux publics adultes de nouvelles clés d’interprétation du monde, passé, présent et futur.

Au programme de cette édition, sont prévues des présentations des longs métrages en cours de production (La Sirène de Sepideh Farsi et They Shot the Piano Player de Fernando Trueba et Javier Mariscal), une rencontre autour de la web-série Libres ! d’Ovidie et Josselin Ronse, une invitation aux réalisateurs Ismaël Joffroy Chandoudis (Swatted, Maalbeek), Bastien Dubois (Souvenir Souvenir), Anja Kofmel (Chriss the Swiss), Florence Miailhe (La Traversée) et au producteur Sébastien Onomo.

ATTENTION, la jauge est limitée ! L’accès étant gratuit, il est nécessaire de s’inscrire rapidement.

Télécharger le programme des Rencontres

Les aides territoriales à l’animation en 2020

Au début, on a cru au “monde d’après” en apprenant que la Normandie est “star du 7e art“.
Puis, après lecture intégrale de ce long article, l’impression fut tout autre en constatant l’absence, d’une part, de toute référence aux centaines de professionnel/les qui constituent la filière de création et production de cinéma/audiovisuel/contenus hybrides, et, d’autre part, de toute mention de l’unique école de cinéma présente sur le territoire, établissement ouvert en 2019 qui a le bon goût d’être une école d’animation.
Que déduire de ces oublis ?

Parallèlement, est arrivée avec le printemps la synthèse annuelle de Ciclic, détaillant les aides territoriales à la production cinématographique et audiovisuelle, laquelle nous permet chaque année de mesurer en particulier l’évolution des aides publiques dirigées vers la création animée.
Où l’on apprend, sans surprise, qu’après “le net repli des crédits alloués à l’animation en 2019 (-22,5%) avec 1,66 M€ de moins pour atteindre un total de 5,73 M€.
En un an, l’animation a repris des couleurs et affiche un investissement record de 8,7 M€ en hausse de 52,5%.”

Aussi, pour mieux évaluer l’investissement des territoires en faveur de leur filière “animation” (laquelle, rappelons-l, génère environ 5 à 7€, voire 10€, de retombées économiques pour 1€ investi), rien ne vaut un bon classement et une bonne carte.

Téléchargez le classement comparatif des aides territoriales à l’animation en 2020 (PDF)
Ce document cumule les tableaux de classement des années 2018, 2019 et 2020.
NB : le montant total des sommes attribuées à des projets animés en Normandie diffère entre les données publiées par Ciclic et la réalité, légèrement supérieure.

Cliquez sur la carte pour l’agrandir.

La crème de la crème 2 – Le retour

Bon, ce n’est pas encore un vrai retour. La Culture est toujours un bien non-essentiel en France mais on commence à apercevoir, de loin, le bout du tunnel.
Malgré tous nos efforts, et en particulier ceux du réseau MaCaO, la première édition du programme itinérant lancé en octobre 2019 a connu un parcours chaotique et n’a pas pu atteindre ses objectifs. Seules quelques salles, que l’on ne peut que remercier pour leur engagement, ont pu proposer des projections.

Le printemps 2021, avec les bourgeons et les gelées récalcitrantes, voit ainsi poindre la deuxième édition de ce beau projet visant à promouvoir aux quatre coins de la Normandie le court métrage d’animation exigeant et “tout public” . Nous allons donc reprendre notre sélection là où nous l’avions laissée au printemps 2020 et finaliser un programme pointu et suffisamment court pour permettre aux salles de cinéma du réseau MaCaO de se l’approprier et d’y coller toute forme de propositions complémentaires (ateliers, rencontres, débats, expo,…), pour fêter le foisonnement créatif du cinéma d’animation contemporain.

A suivre donc.

Photo : Agathe Fourcin et Olivier Docagne de MaCaO, au cinéma Lux (Caen), lors de la dernière journée de pré-visionnage, le 30 mars 2021. Une campagne virale est née…

 

Quel état et quel avenir ?

Si les artistes professionnels souffrent de la crise COVID depuis un an, que dire alors des étudiants et néo-entrants sur le marché français de la création animée (animation, VFX, jeux vidéos).
Bien que ce dernier se porte à merveille et résiste mieux que les autres secteurs de la production culturelle, les contraintes sanitaires pénalisent en premier lieu les jeunes diplômés ou en passe de l’être, en recherche d’un stage ou d’un premier job.

Le jeudi 18 mars dernier s’est tenue sur la plateforme Twitch, une salutaire initiative intitulée “Le marché de l’animation française en 2020-2021 : quel état et quel avenir ?“. Celle-ci réunissait plusieurs intervenants issus des studios Xilam, Folivari, La Chouette Compagnie, Lazïdak Films et Dontnod, pour une série d’échanges à bâton rompu avec les internautes spectateurs de la rencontre.

A toutes fins utiles, un compte rendu, rédigé par Andréa Leboucher, étudiante à Laniméa (merci à elle !), est accessible aux adhérents de Normandie Animation sur notre messagerie interne (Slack).
Les nombreux liens mentionnés lors de la table ronde qui y figurent intéresseront les étudiants comme les professionnels qui s’impliquent actuellement dans la structuration d’une filière interdisciplinaire de la création animée en Normandie, et en particulier dans son volet industriel.

 

Un cœur battant

 

Remarquable pied de nez au fonds d’aide normand qui s’est obstiné à plusieurs reprises à bouder ce projet de longue haleine, Metallo, le dernier court métrage d’Antoine Blandin commence sa carrière au beau milieu de l’apathie culturelle du printemps 2021.
Le moins que l’on puisse dire est qu’il revient de loin et qu’avec beaucoup d’abnégation et de passion, et le soutien indéfectible d’un producteur engagé, on fait donc de beaux films, singuliers et universels, susceptibles accessoirement de contribuer au rayonnement et à la mémoire d’un territoire.
Alors, quelle montée en gamme pouvons-nous imaginer lorsque la Normandie aura rejoint le concert des autres régions françaises qui investissent et gagnent en misant sur la création animée ?

PS : Un salut amical à Mikhal (Bak), distributrice du film !

 

S’envoyer en l’air

Réalisé pendant le premier confinement au printemps 2020, le court métrage S’envoyer en l’air est contemplatif, sensitif, aussi abstrait que figuratif, à l’image des êtres flottants que nous sommes tous plus ou moins devenus depuis un an. Ce poème audio-visuel, fruit de la collaboration de Simon Leroux et d’Elsa Escaffre., sera en accès libre pendant un mois sur la plateforme à l’occasion du Festival national du film d’animation de Rennes métropole du 7 au 20 avril.