Les données de l’équation

Parents, futurs étudiants, étudiants en plein questionnement, cette captation extraite des dernières “Rencontres Animation Formation” est pour vous !
Rappel : les 34 écoles (sur 120 recensées en France) qui font partie du RECA (Réseau de écoles d’animation), les 3/4 forment à la 3D (donc alimentent les secteurs des VFX et jeux vidéos, entre autres).

Bingo !

On l’a bien entendu à Angoulême récemment, le militantisme franc-du-collier du collectif “Les Intervalles” portent ses fruits et fait clairement bouger les lignes. Synthétisées et publiées avec des moyens dérisoires, beaucoup d’huile de coude et une passion indiscutable, leurs remontées de terrain, de plus en plus massives et documentées, sont autant de pavés dans la marre des Bisounours.
Le dernier en date résume en creux les enjeux présents et à venir de l’ensemble des secteurs de l’imagerie et du marché en pleine mutation de la fabrication de contenus animés. Nul doute qu’il aidera un tant soit peu à optimiser une filière d’excellence qui aspire à l’être – excellente – en tous points.

Et pour reprendre espoir (si besoin était), vous pouvez aussi écouter l’instructive discussion sur la chaîne SoftPower “Comment sauver l’animation française“. On y entend des pistes de réflexion et d’engagement très inspirantes.

Vite, vite, anticiper intelligemment l’après-crise !

Pour ce faire, que l’on soit professionnel.le en exercice, futur.e primo-entrant.e sur le marché ou adolescent.e en phase d’orientation, le préalable demeure l’information auprès de plusieurs sources objectives sur la réalité de la crise en cours.
Dans la captation ci-dessus (RADI-RAF 2024), qui restitue l’expertise de l’Institution (CNC) et du patronat (Anim’France), on entend toutefois “défendre” l’intermittence (régime constamment stigmatisé sur lequel repose pourtant toute la puissance industrielle nationale), appeler à l’urgente et vitale régulation du marché de la formation privée aux métiers de l’imagerie (la bulle est sur le point d’éclater et les dégâts seront sévères), préparer collectivement le rebond d’une filière loin de manquer de ressources, de talents et de capacités de résilience, une “filière de niches” condamnée à dynamiter ses “chapelles” pour s’épanouir en écosystème global, convergent et raisonné.
Vaste chantier, certes, mais a-t-on vraiment le choix d’une autre voie ?

Pendant ce temps-là, da’lleu Sud…

… on retire les œillères, on lève le tabou, lequel ne tient plus qu’à un fil. Les “chapelles” craquent de partout, les transversalités sont plus qu’ostensiblement visibles, les convergences sont déjà une réalité.
La Normandie n’a plus qu’à emboîter le pas !

> Le programme de ces rencontres organisées dans la future Mecque française (;) de l’imagerie et des industries créatives.

Montpellier, encore :

De nets progrès mais peut mieux faire

L’Observatoire de l’égalité femmes / hommes (Ministère de la Culture / CNC) a publié le 14 novembre dernier son rapport annuel sur l’évolution de la place des femmes dans les secteurs connexes du cinéma (live action, documentaire, animation) et de l’audiovisuel (tv, plateformes, …).
Ce document aussi salutaire qu’instructif propose :
• un panorama global de l’emploi des femmes dans les secteurs du cinéma et de
l’audiovisuel,
• des statistiques concernant la place des femmes dans la réalisation de films cinématographiques, dans la réalisation et l’écriture de programmes audiovisuels, parmi les chefs de poste de la production audiovisuelle.

Et pour l’occasion, toutes nos félicitations à Émilie Tronche, autrice et réalisatrice de la série animée de l’année (voire de la décennie), pour son prix de la “Personnalité de l’année dans le secteur de l’animation” décerné par Écran Total (veille professionnelle).
Plus de 4 millions de visionnages pour Samuel, toutes plateformes confondues…

L’emploi dans la production d’animation en 2023

Vous aimez lire ?
L’état du marché de la création animée vous concerne un tant soit peu ?
Vous vous inquiétez de la crise en cours ?
Prenez le temps de parcourir la récente étude publiée par Audiens et Anim’France.
Elle ne vous rassurera peut-être pas complètement mais vous montrera des signes plus qu’encourageants.

Vous n’aimez pas lire ?
Voilà des images qui bougent :

Incidences de l’IA générative sur les industries de l’imagerie, et au-delà

Voilà de quoi nourrir concrètement les débats sur l’IA et sur l’avenir à court terme des pratiques en matières de productions d’images animées et des sons qui vont avec.

Cette captation de l’une des premières sessions de l’édition en cours des RADI/RAF présente – avec un bel effort de vulgarisation – les outils de prochaine génération en matière de traduction, doublage, sous-titrage, génération de voix, animation faciale et synchronisation labiale, génération de dialogues, mais aussi l’immersion des sens avec la 4K HDR + Dolby Atmos.
Ce dernier sujet ne vous dit rien ? A la fin de cette vidéo, vous aurez l’impression de découvrir que la Terre est ronde.

Another place to be

La 21e édition de ce rendez-vous annuel qui célèbre la diversité de la création animée internationale au cœur de Paris s’annonce cette année encore riche en temps forts. On notera la présence attendue de Jean-François Laguionie (pour son long métrage très réussi Slocum et moi), de Nick Park (pour le dernier volet des inventures de Wallace & Gromit) et de Michèle Lemieux (pour un important focus sur le revival de l’écran d’épingles). Comme à son habitude, le Carrefour de l’animation accorde une belle place aux avant-premières (de longs et de séries), aux courts métrages professionnels et aux films de fins d’études, aux dessins animés japonais et à l’animation à caractère documentaire.
L’intégralité du programme est consultable ici.