Cette année, Rétine a participé activement au festival du court métrage de Trouville, qui se déroule au bord des flots normands du 8 au 15 septembre.
Une bonne partie des membres de Rétine était présent sur toute la durée de la manifestation dans un espace dédié pour proposer des ateliers d’initiation décomplexée aux différentes techniques d’animation.
En partenariat avec la Cité Internationale de l’Image Animée, trois programmes (enfants, pré-ados, ados/adultes) de courts métrages issus du palmarès 2017 du festival d’Annecy ont été programmés pendant les cinq derniers jours d’Off-Courts.
Enfin, une table ronde dédiée à la production de court métrage d’animation s’est tenue le mercredi 13 septembre.
Anthony Gandais, sur son plateau de tournage, explique à une future professionnelle de la création animée
les tenants et aboutissants de la technique de stop motion.
Jeune participant d’un “atelier sauvage” s’entraînant à fabriquer une bombe artisanale
pour faire exploser le train Deauville-Paris de 19h35.
Yohan Abéchir, Thomas Senk, Sylvain Doussa et François Thiebaut rangent religieusement leurs cellulos
après le passage cyclonique d’une classe de CM2.
Luce Grosjean (distributrice et modératrice de la table ronde “Panorama du court métrage d’animation en France, quelle structuration des professionnels ?”), interpelle violemment Jean-Christophe Perrier quant à l’incapacité désolante des acteurs de la filière normande de la création animée à finaliser leurs statuts associatifs. Contenant difficilement sa colère froide, ce dernier émet un grognement sourd, sous le regard amusé de Sabine Zipci (déléguée générale de l’AFCA). Christian Pfohl (producteur, Lardux Films) jubile intérieurement : son plan diabolique pour écarter définitivement la Normandie de la course aux miettes du plein emploi dans le secteur de l’animation fonctionne à la perfection.