Il est très probable que vous soyez peu nombreux à visionner cette longue table ronde, en apparence technico-corporatiste. C’est d’autant plus regrettable qu’on y entend des propos passionnants et sans filtres sur le devenir du spectateur de cinéma, de l’offre qui lui est offerte et sur les solutions concrètes pour redonner le goût de l’expérience collective de la salle de cinéma. Parmi les pistes évoquées, une meilleure gestion de la “data” (données liées à l’expérience du spectateur), la transversalité et la convergence des actions de communication, la réduction drastique du volume de films sortis annuellement (un ange passe…), une remise en question d’une production nationale (largement soutenue régionalement) déconnectées des envies des publics (deux anges passent…), une auto-critique constructive des professionnels (“les films tièdes, ce n’est plus possible !“), la montée en gamme (“premiumisation”) des contenus, entre autres.
Allez, un petit effort. L’enjeu en vaut la chandelle.