Comme chaque année, le CNC publie son bilan du marché français de l’animation, à l’occasion des Festival et Marché Internationaux du Film d’Animation d’Annecy.
Comme chaque année, que l’on s’intéresse, de près ou de loin, au poids socio-économique que représente la création audiovisuelle animée en France, il est fortement recommandé d’y jeter un œil averti pour comprendre les tenants et aboutissants d’une industrie culturelle florissante et toujours plus prometteuse.
Quel que soit votre enthousiasme à produire ce relatif effort, vous pouvez consulter au choix les grandes lignes du bilan illustrées de graphiques et de jolies couleurs ou vous taper tout ou partie des 130 pages du bilan complet.
Les “grandes lignes” du marché de l’animation en 2019 :
• Une production dynamique (volumes de production, principaux producteurs, financements, …)
• Impact positif des crédits d’impôt (relocalisation des activités, des dépenses, des emplois)
• Un secteur riche d’emplois (forte et durable augmentation, secteur majoritairement “jeune et masculin”, féminisation du personnel permanent)
• Les films d’animation en salles (entrées, parts de marché, publics)
• Un secteur qui rayonne à l’international (exportations et succès d’audience)
• Large place de l’animation française à la télévision (état et évolution de l’offre, audiences)
• Une présence renforcée dans la vidéo “délinéaire” (“télévision de rattrapage”, VOD, …)
Synthèse du bilan globale :
• 7 longs métrages français d’animation produits en 2018
• Plus haut niveau de la décennie pour les films d’animation français recommandés “art & essai”
• Fréquentation en hausse pour les films d’animation français
• Production d’animation audiovisuelle (tv) en léger recul
• Une relocalisation record des dépenses en France
• Croissance persistante de l’offre télévisuelle majoritairement française
• Programmes “jeunesse” : genre sur-consommé en tv de rattrapage
• Près de 35 000 épisodes de programmes jeunesse disponibles en VOD
• Exportation audiovisuelle dopée par les ventes
• Près de 1 000 emplois supplémentaires par rapport à 2017