En dehors des secteurs d’activités spécialisés, qui se préoccupe des bouleversements que provoquent déjà les outils génératifs basés sur l’Intelligence Artificielle (IA) ?
Ces outils, à la fois fascinants et effrayants, tant leur pénétration dans nos vies quotidiennes est rapide et invasive, vont radicalement chambouler tous les domaines de la création animée par l’automatisation quasi-instantanée de tâches qui incombent aujourd’hui à l’écrasante majorité des techniciens (infographistes, animateurs, programmeurs, compositeurs, …) qui constituent la part la plus importante des ressources humaines mobilisées pour la production de films, de jeux vidéos et autres contenus audio-visuels diffusés sur écrans.
La captation de l’une des présentations qui s’est tenue en novembre dernier à Angoulême dans le cadre des RADI-RAF donne un rapide aperçu de quelques-uns des enjeux liés au rôle de plus en plus prépondérant de l’IA dans le processus de fabrication de contenus animés.
Une phrase résume à peu près tout : “l’animation va devenir un moyen de s’exprimer dans les metaverses“. Comprenez : aussi simplement que nous communiquons aujourd’hui nos émotions avec des emojis, nous enverrons ou utiliserons via nos avatars dans les univers virtuels (prochains modes de navigation dans l’Internet) des personnages en mouvement dont l’animation, et plus globalement l’apparence, seront générés et actualisés automatiquement grâce à des programmes “intelligents” (capables notamment de s’auto-instruire pour se perfectionner).
Cet avenir proche, qui n’est plus désormais de la science-fiction, représente-t-il un danger ou une source de nouvelles opportunités pour les filières professionnelles de l’industrie culturelle ?
On en parle quand vous voulez !
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