Toujours plus présent mais toujours relégué au second plan…
La déconsidération du cinéma d’animation dans le contexte du Festival de Cannes n’est plus une surprise mais elle est de plus en plus incohérente, et de plus en plus médiatisée au-delà des canaux spécialisés.
Un exemple avec cet article circonstancié du site Écran Noir.
On citera ici, histoire de prendre date, les longs métrages qui feront bientôt l’événement (bardés des prix qu’ils récolteront ou pas à Annecy) et que vous aurez l’occasion de découvrir en salles normandes – peut-être même avec leur réalisateur ou réalisatrice) – dans les mois à venir, en octobre en particulier :
• La mort n’existe pas de Félix Dufour-Lapérière
• Planètes de Momoko Seto
• Amélie ou la mécanique des tubes de Maïlys Vallade et Liane-cho Han
• Arco de Ugo Bienvenu et Marcel
• Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet.
Côté courts métrages, il n’est pas du tout exclu qu’une palme échoue entre les mains surdouées d’Agrès Patron (Un fugue) ou de Sandra Desmazière (Comme un fleuve).
Côté plage, le classique – et néanmoins sombre et nihiliste à souhait – de Mamoru Oshii, L’œuf de l’ange (1985 !!!) à lui seul emblématique de la maturité artistique l’industrie japonaise des dessins animés occultée aux yeux occidentaux.