C’est devenu une routine, chaque édition des RADI/RAF à Angoulême est l’occasion pour le Centre national du Cinéma et de l’image animée de dévoiler et de commenter son état des lieux du marché de l’animation française.
De nouveau, cette quarantaine de pages (écrites en gros caractères et illustrées) dresse le constat enthousiasmant d’un secteur d’activités à la prospérité insolente et aux retombées locales sonnantes et trébuchantes à rendre jaloux tous les autres domaines de l’industrie culturelle nationale.
Mais qui s’en préoccupe ?
La bien-portance du secteur de l’animation, fleuron des filières culturelles françaises, dont l’excellence est reconnue au niveau international, ne se
dément pas en 2021 :
• une production audiovisuelle particulièrement dynamique et créative, premier registre de création à l’exportation,
• une production cinématographique attractive en salles et sur le marché international, avec toutefois un enjeu d’échelle,
• une demande forte, à la fois des diffuseurs et, de plus en plus, des services de vidéo à la demande,
• un secteur d’activité peu impacté par la crise sanitaire et en tension (sur de nombreux métiers) face à cette demande.